GRAND PRIX LE PELERIN MAGAZINE 2020
Le grand Prix du magazine « Le Pèlerin » vient d’être attribuer le 16/09/2020 à notre association « La Cellere de Marquixanes » pour le projet de sauvegarde du retable de saint Antoine de Padoue. D’autre part un conseil municipal le 7/09/2020 reprenant en plus la main sur sa maîtrise d’ouvrage après 20 ans de déshérence à la faveur d’un plan de financement prévisionnel très favorable. Nous considérerons cette période comme exceptionnelle.
LE PELERIN
Le grand Prix du magazine « Le Pèlerin » vient d’être attribuer le 16/06/2020 à notre association « La Cellere de Marquixanes » pour le projet de sauvegarde du retable de saint Antoine de Padoue. S’il nous fallait un coup de pouce afin de décider les mécènes encore un peu hésitants, avec cette reconnaissance indiscutable nous l’avons ! Pour notre association, ce prix touche chacun de ses membres au plus profond de nous, tout en étant aussi une belle reconnaissance du travail accompli depuis treize ans autour du patrimoine de ce village.
VIDEO DE PRESENTATION
parue sur https://www.lepelerin.com/patrimoine/le-grand-prix-pelerin-du-patrimoine/le-retable-de-saint-antoine-de-padoue-marquixanes-pyrenees-orientales/). Pour des raisons sanitaires liées au Covid 19, la cérémonie de remise des prix prévue le 16/09/2020 à Paris a été annulée et sera reprogrammée en début 2021.
Pour le Conflent, ce territoire un peu discret entre mer et montagne, c’est un coup de projecteur fantastique sur un concentré de patrimoine dans un rayon d’à peine 10 km autour de Marquixanes.
Au pied du mont Canigou labélisé grand site de France en 2012, deux abbayes bénédictines Cuxa et Saint Martin, deux prieurés romans Marcevol et Serabone, le festival Pablo Casals, le site de Villefranche de Conflent classé au patrimoine mondial de l’UNESCO , Eus et Evol deux des plus beaux villages de France (Marquixanes le vaut bien aussi !), le retable Saint Pierre de Prades le plus grand retable de France et enfin ce que nous dit Jean-Luc Antoniazzi « Ce que vous pouvez mettre en évidence à Marquixanes c’est le soin qu’on eu les villageois aux XVIIe et XVIIIe siècle de construire une grande église et de la décorer avec de grands retables qui ornent à la fois l’abside centrale et les chapelles latérales. Les paroissiens ont eu beaucoup de goût en faisant appel à de grands maîtres sculpteurs. L’église de Marquixanes est aujourd’hui un véritable musée de l’art baroque. »
AVANCEMENT DU DOSSIER RESTAURATION DU RETABLE
Juste avant le confinement, la municipalité et notre association ont bouclé six dossiers de demande de financement afin de compléter les faibles ressources dont nous disposions pour entreprendre une restauration de cette ampleur. Nous précisons que cinq dossiers de financement ont ainsi été réalisés vers La Fondation du Patrimoine, la Sauvegarde de l’Art Français, l’Etat, la Région Occitanie et le Conseil Départemental des Pyrénées Orientales. Par ailleurs un dossier de concours a été déposé pour le Grand prix du Pèlerin Magazine par notre association La Cellera.
Nous rappelons une première étape décisive, les 82 mécènes, ayant répondu favorablement à l’appel lancé fin 2018 sur la plateforme de financement Dartagnans ont été dans tous les dossiers une caution déterminante vis-à-vis de tous les mécènes ci-dessus. Nous les remercions à nouveau.
Le dossier technique a été enrichi au printemps 2020 par un devis de remontage et ainsi nous disposons aujourd’hui d’un montant complet de 74186 € couvrant le projet de sauvegarde du retable avec la mise hors d’eau de la chapelle correspondante.
Après de nombreux contacts complémentaires, cet été, pour affiner ces demandes de fonds auprès des différents mécènes, la municipalité a été en mesure de soumettre lors d’un conseil municipal tenu le 7/9/2020 un plan de financement de cette opération très équilibré et parfaitement réaliste. Le conseil municipal, après délibération, a autorisé Madame le Maire à mettre en place la totalité de ce plan de financement. C’était pour notre association un instant de délectation, car enfin après 20 ou 30 ans de déshérence, la municipalité reprenait la main sur la maîtrise d’ouvrage d’une œuvre d’art. Le retable n’est pas encore sauvegardé, d’autres aléas peuvent surgir, mais ce tournant est fondamental.
Le prochain trimestre, nous l’espérons, sera celui de la collecte réelle des fonds nécessaires à la réalisation de ce projet ambitieux, de la réception des devis afin d’envisager les premiers travaux fin 2020, début 2021.
