RUISSEAUX D IRRIGATION : déviation des crues les passé llis
Nous savions que les anciens ne faisaient rien au hasard et rien inutilement. Nous avons pour beaucoup d’entre nous remarquer dans la campagne de très jolis petits ponts, comportant une arche –une seule – en cairos (prononcé caïrou ; briques rouges locales). Ces vestiges enjambent toujours un ruisseau d’IRRIGATION et c’est là leur fonction essentielle. Beaucoup pourtant imaginent là, un passage pour un chemin de randonnées, beaucoup d’entre eux plus ou moins à l’abandon servent de passage d’une parcelle à l’autre.
Les orages et les périodes de très fortes pluies – fort rares mais violents – sont redoutés dans ces régions car ils véhiculent des tonnes de boues dans leurs flux incontrôlables. Les ruisseaux d’irrigation dont les origines remontent vers l’an 1000 sont très vite remplis par cette boue et deviennent inutilisables sans d’importants travaux de déblaiement.
Aussi par observation et empirisme, nos anciens ont construit précisément sur ces couloirs importants d’eau et de boue des petits ponts afin de permettre au flux d’orage de passer au dessus du ruisseau d’irrigation et ainsi permettre leur protection. A la manière des couloirs d’avalanche aujourd’hui nos anciens protégeaient ainsi leur bien le plus cher : l’eau. En catalan, sans être sûr de l’orthographe, ces petits ponts se nomment passé llis.
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